I am gone
Away from my own bosom; I have left
My strong identity, my real self,
Somewhere between the throne and where I sit
Here on this spot of earth.
Now comes the pain of truth, to whom 'tis pain -
O folly! for to bear all naked truths,
And to envisage circumstance, all calm,
That is the top of sovereignty.
O tell me, lonely Goddess, by the harp,
That waileth every morn and eventide,
Tell me why thus I rave, about these groves?
Je ne sais pas ce que je veux, je suis perdue. Même plus qu'avant. Tout ce que je sais, c'est que c'est comme ça et pas autrement. J'y peux rien. Je dis les choses comme je les pense.
Bright star, puissais-je comme toi être figé - non pas dans une solitaire splendeur suspendue au dessus de la nuit, et guettant, éternellement séparé par des couvercles, Tel un malade de la nature, un ermite sans sommeil, Les eaux mouvantes toutes entières à leur prêche pour purifier par leur pure ablution les rives humaines tout autour de la terre, ou fixant le masque nouvellement et doucement tombé de la neige sur les montagnes et les landes; Non - pas encore totalement figé, encore immuable, pelotonné sur la poitrine mûre de mon bel amour, pour ressentir à jamais son suave parfum et son automne, à jamais éveillé en une douce agitation, immobile, immobile pour entendre son souffle arraché à la tendresse et ainsi vivre pour toujours - ou sinon me pâmer dans la mort.
Antigone - Pauvre Créon ! Avec mes ongles cassés et pleins de terre et les bleus que tes gardes m'ont fait aux bras, avec ma peur qui me tord le ventre, moi je suis reine.